Questionnaire Ressources Documentaires - ACIM Portail des bibliothècaires musicaux

Accueil > Politique documentaire musicale > Questionnaire Ressources Documentaires

Politique documentaire musicale

Questionnaire Ressources Documentaires

20 bibliothècaires musicaux exposent leurs méthodologies et leurs pratiques concernant la conduite d’une politique documentaire

mercredi 30 juin 2004, par Nicolas Blondeau

Le groupe poldoc musique travaille depuis 2003 sur différents thèmes de réflexion dont :

- l’élaboration d’une charte des collections musicales,

- la connaissance des publics et l’évaluation des collections,

- les outils et procédures de sélection des documents.

Une telle réflexion ne peut aboutir que si elle est le fruit d’un travail
collectif prenant en compte la pluralité des environnements et la diversité
des missions.

Le bref questionnaire suivant, constitué de 7 questions, a été diffusé sur la liste de difusion discothecaires-fr entre avril et juin 2004. Il avait pour but de faire
l’inventaire des documents déja réalisés dans nos différents
établissements, et de rendre compte des attentes spécifiques à chacun.

1 - Votre établissement a-t-il élaboré une charte générale des collections ? Si oui, contient-elle des instructions spécifiques à la musique ?

- Non, pas de charte générale des collections. Mais un document formalisant la politique docummentaire de la section audiovisuelle. Voir en pièce jointe (Médiathèque de Vannes, François Moine)

- Non, mais de nombreuses réunions ont fixé les grandes lignes en particulier pour la musique. Voir fichier attaché(BDP du Jura, Anne-Marie Anstett)

- Après une plongée dans les archives, frontale à l’appui, tel Gaston Lagaffe, je suis ressortie avec ces quelques chiffres et quelques toiles d’araignée en prime. Nous n’avons rien d’écrit dans notre établissement en ce qui concerne la musique. Sauf quelques notes éparses et des statistiques ou chiffres de prévisions d’achats. Nous avons en revanche des outils statistiques performants depuis 2002 avec le logiciel Orphée. Le temps manque de temps, mais nous sommes décidés à changer de pratiques pour les acquisitions, en tous cas, désireux de les formaliser. (BDP du Gard, Nîmes, Christine Massé)

- Non, mais lors de ma formaiton initiale j’ai rédigé un rapport sur l’élaboration d’une politique documentaire musicale. Voir en pièce jointe. Ce document date de
2001 mais les grandes lignes doivent toujours être d’actualité. (Bibliothèque municipale Aragon de Pont de Claix, Isère, Claire Touchet)

- Oui, la charte des collections est consultable en ligne : (Bibliothèques municipales de Chambéry, Michel Delahaye)

- Non, malgré des réunions d’équipe "politique d’acquisition" il y a quelques années (Médiathèque d’Issy-les-Moulineaux, Hauts-de-Seine, Frédéric Lemaire)

- Oui, notre établissement a élaboré une charte générale des collections. La charte est consultable sur le site Poldoc. Les instructions spécifiques à chaque genre figurent en pièces jointe. Remarque : nous avons adapté, il y a 5 ans, la classification de Massy de façon à pourvoir réunir tous les supports dans un même espace musique. Cela s’est fait lors d’un projet de nouvelle bibliothèque qui a avorté mais qui repart actuellement. (BM de Mâcon, Alain Henri)

- Non, pas pour l’instant, mais des discussions sont prévues pour l’année prochaine.(Médiathèque de La Ricamarie, 42, Anne Leclerc)

- Oui. La représentation de tous les genres musicaux sans distinction d’époque, l’équilibre offre/demande, l’accroissement particulier du fonds musiques du monde (lié à l’environnement de la médiathèque : 50 ethnies différentes), la valeur identitaire de la discothèque de prêt (Rillieux-la-pape, Rhône, Catherine Bruyère)

- Oui, nous en sommes au début de notre réflexion dans le cadre un projet de médiathèque pour 2007. La Charte générale est en cours pour présentation aux élus. Prévu également charte et outils spécifiques à la musique (fiche domaine) (Médiathèque de Villepinte, Cyrille Jaouan)

- Oui, une charte générale, mais sans instructions spécifiques à la musique (Prêt aux Collectivités-Bibliobus, Villeurbanne, Catherine André)

- Non, on en parle depuis des années... (Caluire et Cuire, Rhône, Jean-Luc Prothet)

- Oui, la charte des collections est consultable sur notre site en ligne. Nous avons rédigé une politique d’acquisition musicale, voir pièce jointe (Médiathèque de Sélestat, 67, Nathalie Muhr, Dominique Auer)

- Oui, une charte générale, voir la pièce jointe, mais sans instructions spécifiques à la musique (BDP de Sâone-et-Loire, Sylvie Prothet-Demoux)

- Non, mais j’y pense, quand j’émergerai de la recotation, et si je ne suis pas toute seule à y réfléchir. Je suis d’ailleurs intéressée par les réponses à ce questionnaire qui pourraient s’adapter aux BDP. Dans le Maine-et-Loire, les établissements auxquels je prête sont trop disparates : très peu ont un budget, quelques uns ont une vraie section musique, la plupart attendent tout de moi (!). Il faudrait commencer par aborder avec eux le sujet et décider en concertation : 100 bibliothèques, je ne sens pas ça facile ! (BDP de Maine-et-Loire (49), Valérie Orieux)

- Non, pas encore. Envisagée dans la perspective d’un projet d’établissement (à venir). Chaque secteur développe une politique d’acquisition, formalisée dans ses grandes lignes, c’est-à-dire sans recourir aux instruments proposés par Calenge. (Médiathèque d’Eaubonne, Bruno David)

Non, aucune charte, je me heurte évidemment au flot star’ac & C°, j’achète des compils qui regroupent les titres, mais pas d’albums. Ce n’est qu’un passage chez les ados !! De toute façon, impossible de les faire changer d’avis, un peu de patience et on les voit revenir et aller vers d’autres bacs !!!. Je fais beaucoup d’animations (dont la plus simple, écoute dans l’espace), grilles, discographies, coups de cœur, etc... Et je suis assez fière...ça marche...Mon outil perso ?!!.. J’ai un classeur classé par genres et j’essaye d’équilibrer mes achats... + les stats +les demandes des lecteurs (mais pas toutes !!) Mes achats ?, je lis la presse, j’écoute les avis des différents fournisseurs ( j’ai la chance de ne pas être en marché !! J’ai un fournisseur spécialisé reggae, et éléctro, un autre, blues, jazz, etc. Je me sers des compétences des uns et des autres (et des miennes !!), et je tranche, dans les limites du budget !! (Médiathèque de Sassenage (38), Florence Thronion)

- Non

(BDP de l’Ain, Brigitte Barberot)

(Médiathèque d’Arras, Béatrice Coton)

(Médiathèque de Hyères, Var, Pierre Triballier)

(Médiathèque de Blagnac, Pierre Rebuffet)

(Médiathèque de Décines, Rhône, Catherine Lanoë)

(BM de Strasbourg, Arsène Ott)

2 - Avez-vous recueilli des données statistiques concernant le public de votre secteur Musique ? Si oui, lesquelles précisément ?

- Non (Médiathèque de Vannes, François Moine)

- Non, début du prêt en 2004 (BDP du Jura, Anne-Marie Anstett)

- Oui, seulement le nombre d’adhérents : sur 4282 adhérents de la médiathèque, 1171 sont inscrits à la discothèque, dont 69 ont entre 10 et 14 ans. 27,35% des adhérents médiathèque sont inscrits à la discothèque (Médiathèque de Décines, Rhône, Catherine Lanoë)

- Oui, pour la fréquentation en prêt direct (en nombre de prêts, de lecteurs, de nouveaux inscrits)ainsi que le pourcentage des prêts par genre (BDP du Gard, Nîmes, Christine Massé)

- Non, seulement des statistiques journalières et hebdomadaires sur le prêt. (BM de Pont de Claix, Isère, Claire Touchet)

- Oui. Nous avons à Sassenage des statistiques de prêts journalières et annuelles. Donc une fois par an, les statistiques de prêts se font par tranches d’age, cat. prof, quartiers, et par genres. Chez nous les statistiques de prêts de disques sont en hausses. (Médiathèque de Sassenage, Isère, Florence Thronion)

- Des données statistiques pour le public du secteur. Peu, car l’inscription adulte donne droit à l’emprunt de tous les docs (Issy-les-Moulineaux, Hauts-de-Seine, Frédéric Lemaire)

- Non (Blagnac, Pierre Rebuffet)

- Non, pas encore : l’ouverture de la médiathèque est prévue en fin d’année (BM de Hyères, Var, Pierre Triballier)

- Concernant directement le public non. Concernant ses habitudes de prêt oui : répartition des prêts par genres musicaux. Nous disposons de tableaux faisant état des prêts dans les différents styles de musique, ou alors en rapport avec les autres secteurs ou type de documents (fiction, documentaires, BD...) (Arsène Ott, BM de Strasbourg)

- Non. L’inscription, le retour et le prêt sont centralisés. Nous disposons donc de statistiques sur l’ensemble des usagers : âge, origine géographique et origine sociale (Alain Henri, BM de Mâcon)

- Oui, le nombre et la tranche d’âge des adhérents :

1944 Inscrits en disco sur un total de 2388

670 enfants de 0-11 ans

555 jeunes de 12 -18 ans

668 adultes

51 collectivités

Médiathèque de La Ricamarie, 42, Anne Leclerc)

- Oui, voir pièces jointes (Médiathèque d’Arras, Béatrice Coton)

- Oui (Rillieux-la-pape, Rhône, Catherine Bruyère)

AGE10-1415-1920-2930-3940-4950-5960-6970-...
Nbr 5 24 55 220 245 102 47 26
% 0,8 3,85 8,85 35,35 39,40 16,35 7,55 4,15

Nous avons également des statistiques liées à la situation géographique des adhérents

- Oui, on a un public jeune : 49 % de la population a moins de 29 ans sur 30 000 habitants. Prise en compte des élèves du conservatoire, du festival banlieue bleue (Médiathèque de Villepinte, Cyrille Jaouan)

- Oui, mais pas scientifiquement. Au jugé, il est masculin et actif en large majorité (Prêt aux Collectivités-Bibliobus, Villeurbanne, Catherine André)

- Non, Lesinscriptions sont indistinctes. Tant pis pour les statistiques, tant mieux pour le public qui peut papillonner, nous approcher petit à petit en tout liberté. (Caluire, Rhône, Jean-Luc Prothet)

- Oui, mais uniquement des statistiques de prêts (Médiathèque de Sélestat, 67, Nathalie Muhr, Dominique Auer)

- Non. La démarche est difficile en bibliothèque départementale (BDP de Sâone-et-Loire, Sylvie Prothet-Demoux)

- C’est difficile en BDP, ma connaissance du public est filtré par les bénévoles qui sont mes interlocuteurs et les statistiques ne sont pas précisément ce qu’elles aiment faire (je parle au féminin, malheureusement). Leurs logiciels de gestion ne leur donnent même pas les statistiques de prêt (sans doute par méconnaissance de leur part) alors des statistiques sur le public... (BDP de Maine-et-Loire, Valérie Orieux)

- Non (BDP de l’Ain, Brigitte Barberot)

- Yes, of course. Données socio-démographiques, statistiques de prêts, sur les usagers. Mais, on ne dispose pas de données croisées (Médiathèque d’Eaubonne, Bruno David)

3 - Disposez-vous d’enquêtes concernant le public potentiel du territoire desservi par votre établissement ? Si oui, de quels organismes émanent-elles ?

- Oui, recensement INSEE (Médiathèque de Vannes, François Moine)

- Non (BDP du Jura, Anne-Marie Anstett)

- Non (Médiathèque de Décines, Rhône, Catherine Lanoë)

- Oui, pour les prêts aux dépôts. Les statistiques proviennent de la Commission culturelle du Conseil Général du Gard et des enquêtes organisées par la BDP du Gard (BDP du Gard, Nîmes, Christine Massé)

- Non, mis à part les résultats du dernier recensement... (BM de Pont de Claix, Isère, Claire Touchet)

- Non (Médiathèque de Sassenage, Isère, Florence Thronion)

- Non, pas d’enquête approfondie sur le territoire. Pas de données "quartiers" dans le processus d’inscriptions (Issy-les-Moulineaux, Hauts-de-Seine, Frédéric Lemaire)

- Non (Blagnac, Pierre Rebuffet)

- Non (BM de Hyères, Var, Pierre Triballier)

- Non (Arsène Ott, BM de Strasbourg)

- Oui. Elle émanent de l’INSEE. Elles ont été étudiées il y a quelques années lors de l’élaboration de la politique des collections (BM de Mâcon, Saône-et-Loire, Alain Henri)

- Oui, de la médiathèque (Médiathèque de La Ricamarie, 42, Anne Leclerc)

- Non (Médiathèque d’Arras, Béatrice Coton)

- Non (Rillieux-la-pape, Rhône, Catherine Bruyère)

- Non (Médiathèque de Villepinte, Cyrille Jaouan)

- Non (Prêt aux Collectivités-Bibliobus, Villeurbanne, Catherine André)

- Non ; le territoire lui-même est d’ailleurs difficile à définir, en bordure immédiate de l’agglomération lyonnaise. (Caluire, Rhône, Jean-Luc Prothet)

- Non (Médiathèque de Sélestat, 67, Nathalie Muhr, Dominique Auer)

- Oui, des statistiques annuelles élaborées par la BDSL (Bibliothèque départementale de Saône-et-Loire) permettent d’évaluer le réseau et le public réel (BDP de Sâone-et-Loire, Sylvie Prothet-Demoux)

- Peut-être...(BDP de Maine-et-Loire, Valérie Orieux)

- Non (BDP de l’Ain, Brigitte Barberot)

- Non. Une question en retour : quel en serait l’intérêt ? (Médiathèque d’Eaubonne, Bruno David)

4 - Avez-vous des éléments statistiques sur vos collections musicales ? Si oui, lesquelles précisément ?

- Oui, le nombre de CD, le pourcentage par classe (Massy 1985), le taux de rotation, le nombre de revues, le taux de rotation. Voir document joint(Médiathèque de Vannes, Claude Moine)

- Oui. Nous avons défini 2 codes statistiques : code stat 1 : mus adulte et mus jeune, Code stat 2 : chanson francophone, Jazz, Musique classique, Musique et cinéma, Musique pour enfants, Musique du monde, Musique fonctionnelle, Musique actuelle, Rock, Variétés internationales....

Pour les livres un code stat 2 : D 780
Sinon toute autre recherche plus précise par indice PCDM

En pièce jointe un état des collections, il n’est pas très juste étant donné que beaucoup de disques ne sont pas catalogués...( BDP du Jura, Anne-Marie Anstett)

- Oui, les statistiques annuelles sur le prêt (nombre et % de prêts par genre musical ) , et les statistiques sur le fonds (nombre et % de CD par genre musical). Nous commençons à faire la même chose pour les acquisitions (Médiathèque de Décines, Rhône, Catherine Lanoë)

- Oui, sur le nombre de documents par support et par genre, documents qui sortent le plus souvent... (BDP du Gard, Nîmes, Christine Massé)

- Oui : sur l’évolution du prêt (-7% entre 2002 et 2003) et sur le taux de rotation moyen en 2003 (= nb de prêts/nb de docs) : 2,16 ce qui me fait un peu peur mais qui n’est rien à côté du taux de rotation de l’ensemble des livres adulte/jeunesse qui lui est de 1,01 !
Ca rend encore plus évident la nécessité d’avoir un minimum de politique documentaire...
Voici les statistiques sur la répartition du fonds :
Musiques du monde : 764 ou 12 %,
Chanson française : 884 ou 13,9 %,
Reggae : 249 ou 3,9 %,
Blues : 81 ou 1,3 %,
Gospel : 22 ou 0,3 %,
Soul/funk/R&B : 230 ou 3,6 %,
Jazz : 610 ou 9,6 %,
Rock/variété internationale : 1473 ou 23,2 % (dont rock francophone : 197 ou 3,1 % du fonds et 13,3 % du rock),
Hip hop : 176 ou 2,8 %,
Musiques électroniques : 310 ou 4,9 %,
Musique classique (dont contemporaine) : 884 ou 13,9 %,
Classe de décantation : 19 ou 0,02 %,
Musiques de film : 152 ou 2,4 %,
Musiques fonctionnelles : 92 ou 1,4 %,
Humour : 15 ou 0,02 %,
Enfants : 255.
Remarques : dont 76 CD de la scène locale (tous genres confondus), dont 348 CD en réserve. (BM de Pont de Claix, Isère, Claire Touchet)

- Oui, Le nombre de disques par genres(le total), le nombre de disques achetés dans l’année (total+par genres), le nombre de disques perdus, et le nombre de prêts.
(Médiathèque de Sassenage, Isère, Florence Thronion)

- Oui (ouf !). Assez complets. (cf pièces jointes). Je ne joint pas les bilans d’acquisitions de chaque spécialiste des genres. Je signale une baisse relative des prêts CD de 2003 à 2004 (de 94% à 92,5% des prêts du secteur.). La musique du monde semble épargnée par la "stagnation" actuelle. (Issy-les-Moulineaux, Hauts-de-Seine, Frédéric Lemaire)

- Oui, Un tableau de la situation des documents, voir en pièce jointe (Blagnac, Pierre Rebuffet)

- Non (BM de Hyères, Var, Pierre Triballier)

- Oui, Répartition des collections sur le réseau par bibliothèques, genres. Voir document en pièce jointe (Arsène Ott, BM de Strasbourg)

- Oui. Elles sont à plusieurs niveaux. Je ne peux pas vous les joindre. Elles figurent sur plusieurs tableaux saisis avec des outils différents et je n’ai pas le temps de tout rassembler. (BM de Mâcon, Saône-et-Loire, Alain Henri)

- Oui, les statistiques 2003 par indices de la PCDM 4.
Nombre par supports : 7970 CD, 126 cassettes audio, 33 Livres CD, 12 DVD musicaux, 396 Livres ; 6 abonnements à des revues.
Prêt en 2003 : 14475 documents sonores dont pour les CD :91,4% Adultes et 8,6% Enfants (Médiathèque de La Ricamarie, 42, Anne Leclerc)

- Oui, voir pièces jointes (Médiathèque d’Arras, Béatrice Coton)

- Oui (Rillieux-la-pape, Rhône, Catherine Bruyère)

Les prêts (statistiques de janvier à mai 2004)

Classe12345689Total
Nbr de prêt 1077 1217 458 220 99 110 1365 891 5437
% 19,80 22,4 8,4 4 1,8 1,75 25,3 16,4 100
Taux de rotation 0,9 1,5 0,6 1,05 2,6 1,7 2,85 1,8 100

- Non, nous n’avons par encore de collection !-) (Médiathèque de Villepinte, Cyrille Jaouan)

- Oui : L’état des collections :

7891 exemplaires cd (7233 A et 668 J), dont

jazz : 844 ex

trad : 923 ex

rock : 1715 ex

francophone : 1557 ex

classique : 1019 ex

mus. fonctionnelles : 383 ex

humour et textes : 47 ex

fonds enfants : 791 ex, dont

chanson enfantine : 668 ex

autres genres : 123 ex (variétoche ciblée enfants)

650 exemplaires K7 audio J, mais plus aucune acquisition de K7

Voici l’évolution du fonds, en 2003 + 512 exemplaires dont :

jazz : + 28

trad : + 38

rock : + 106

francophone : + 92

classique : + 23

mus. fonctionnelles : + 13

humour et textes : + 2

chanson enfantine : + 151

autres genres pour enfants : + 59

Nombre de prêts : 8352 ex (dont 4177 cd de rock !)

(Prêt aux Collectivités-Bibliobus, Villeurbanne, Catherine André)

- Rien de précis, le logiciel cafouille manifestement... Ces regrets sont pondérés : trop souvent, nos analyses cafouillent aussi, si l’on veut bien considérer qu’on ne peut comparer les performances de la musique de consommation rapide - et donc de rotation rapide - et celles de la musique de passionnés-gourmands moins boulimiques, donc à rotation plus lente... pour un indice de satisfaction... non-mesurable, sauf à compter et mesurer la largeur des sourires de bonheur, et la qualité d’écoute. J’aime rapporter cette anecdote concernant un disque à la pochette aguicheuse et au contenu décevant, titulaire du record de nombre de prêts il y a quelques années : sitôt emprunté sitôt rendu... et réemprunté, à un rythme spectaculaire ! (Caluire, Rhône, Jean-Luc Prothet)

- Oui, voir pièce jointe (Médiathèque de Sélestat, 67, Nathalie Muhr, Dominique Auer)

- Oui, une répartition par genres. Annuellement la BDSL fait le bilan des cd déposés dans les bibliothèques qu’elle dessert ainsi que le nombre de documents prêtés par ces bibliothèques (BDP de Sâone-et-Loire, Sylvie Prothet-Demoux)

- Oui, pour les statistiques de début de l’année que je peux vous faire parvenir si vous le désirez (sur le fonds, sur les achats de l’année, avec + ou - de précisions par rapport aux genres (stat. opsys). Celles de janvier 2004 commencent à ne pas être très claires car j’avais commencé en décembre la nouvelle cotation et les regroupements de cotes sont donc inopérants (et ce jusqu’à la mi 2005) ; ce sera bon pour janvier 2006, courage ! (BDP de Maine-et-Loire, Valérie Orieux)

- Oui sur les acquisitions 2003 et la composition du fonds au 31/12/03 (BDP de l’Ain, Brigitte Barberot)

- Oui, des statistiques affinées sur les collections et les mouvements. (Médiathèque d’Eaubonne, Bruno David)

5 - Avez-vous défini des quotas d’acquisitions ? Si oui, merci de nous les indiquer·

- Oui (Médiathèque de Vannes, François Moine)

- Oui, voir la pièce jointe (BDP du Jura, Anne-Marie Anstett)

- Oui, en gros, pour des questions d’organisation. Nous sommes deux à nous "partager" le budget) : moitié-moitié pour "musiques du monde-chanson francophone-classique-contemporain-non musicaux-enfants"..... et "rock-musiques de films-relaxation-bruitages-jazz blues" (Médiathèque de Décines, Rhône, Catherine Lanoë)

Oui :

musiques du monde : 10%

chanson française : 15%

jazz : 10%

rock : 40%-45 %

musique classique et contemporaine : 15%-20%

musiques fonctionnelles : 4%

humour : 1%

Enfants : 5%

Chiffres de 2000 à 2002. L’an passé, nous avons tâtonné, à la recherche de nouvelles bases. Nous avons notablement diminué nos acquisitions de classique en les adaptant à l’existant non traité. En clair, nous avons éclusé notre retard de catalogage en classique, ce qui représentait quelques centaines de références. Pas ou peu de doubles. Sauf pour les disques pour enfants où nous pratiquons le doublon avec un an de décalage. Achat 1 seul exemplaire, réflexion, achat d’un 2ème si ... (BDP du Gard, Nîmes, Christine Massé)

- Non (BM de Pont de Claix, Isère, Claire Touchet)

- Non (Médiathèque de Sassenage, Isère, Florence Thronion)

- Oui. Budget CD : environ 32 000 €/an, livres : 1600 €, partitions : 2000 €, Videos : 4000 €, cdroms : au coup par coup, budget peu important pour 2004.

Les quotas par genre (CD) :

Musiques du monde : 17%

Jazz/blues/funk/soul : 12,5%

Rock/pop : 23%

Classique : 14%

Musiques nouvelles : 1% (!)

Divers : 7,5%

Enfants : 9%
(Issy-les-Moulineaux, Hauts-de-Seine, Frédéric Lemaire)

- Non, C’est le respect empirique de l’équilibre des collections qui fait office de quotas (Blagnac, Pierre Rebuffet)

- Oui : Collection de base :12000 documents sonores. Coût unitaire moyen évalué à 20€. Enveloppe totale sur 2004 & 2005 : 240.000 €. A utiliser en 2004 : 40% soit : 96000 €.
Répartition :

Variétés internationales 27%

Chanson francophone 15%

Classique 15%

Jazz 15%

Monde 15%

B.O.F 5%

Enfants 5%

Musiques fonctionnelles/Divers 4%

(BM de Hyères, Var, Pierre Triballier)

- Oui. Voir le tableau de répartition du budget de la bibliothèque Centre ville (Arsène Ott, BM de Strasbourg)

- Oui. Ces éléments sont en cours de validation par notre hiérarchie. (BM de Mâcon, Saône-et-Loire, Alain Henri)

- Plus ou moins (réponse de normand !!). Oui dans le sens où j’essaie par exemple sur un mois de prévoir : 15 à 20 CD cote 1 (musiques afro-américaines), 10 CD cote 2 (rock...), 5 à 10 CD cote 3 (classique), 10 CD cote 4,5,6,7 (musiques électroniques, fonctionnelles, de cinéma, divers), 10 CD cote 8 (chanson), 10 CD cote 9 (musiques du monde). (Médiathèque de La Ricamarie, 42, Anne Leclerc)

- Non (Médiathèque d’Arras, Béatrice Coton)

- Oui (Rillieux-la-pape, Rhône, Catherine Bruyère)

Classe%Montant en €Nbr de CDs
1 25 3703,75 205
2 15 2222,25 124
3 15 2222,25 123
4 5 740,75 40
5 1 148,15 9
6 2 296,3 17
8 12 1777,8 100
9 20 2963 164
Enfants 5 740,75 41

Pour un total de 823 CD

- Oui, voir pièce jointe (Médiathèque de Villepinte, Cyrille Jaouan)

- Oui, mais les quotas sont différents selon les sites. En liaison avec l’état actuel des collections sur le site et sur le réseau, la demande constatée au cours de l’année antérieure, et les orientations décidées par la politique d’action culturelle (c’est un bien grand mot pour pas grand chose, pardon pour le commentaire) : effort particulier pour attirer les adolescents, tranche d’âge qui ne fréquente habituellement pas les bibliothèques, concrétisé par une politique tarifaire particulière, et des acquisitions de documents "susceptibles d’intéresser les adolescents", cette mention apparaissant d’ailleurs dans les notices catalographiques des documents concernés, et visuellement sur les documents imprimés.
(Prêt aux Collectivités-Bibliobus, Villeurbanne, Catherine André)

- Oui et non. Nous essayons, mais échouons à les tenir (manque de temps d’analyse, versatilité du marché,...) ; nous prétendons ajuster à posteriori des déséquilibres trop criants, hélas selon un rythme trop élastique (Caluire, Rhône, Jean-Luc Prothet)

- Oui, voir pièce jointe (Médiathèque de Sélestat, 67, Nathalie Muhr, Dominique Auer)

- Non. Nous essayons de respecter un certain équilibre sans notion de quotas (BDP de Sâone-et-Loire, Sylvie Prothet-Demoux)

- Non, au pif !(BDP de Maine-et-Loire, Valérie Orieux)

- Oui, ils ne sont pas très précis, mais nous ne travaillons pas non plus à l’aveuglette. (BDP de l’Ain, Brigitte Barberot) :
En gros nous achetons :

Musiques d’influence afro-américaine : 14%

Rock variétés internationales : 14%

Classique : 10%

Musiques électroniques : 3%

Musiques fonctionnelles : 5%

Musiques de film : 5%

Chanson francophone : 17%

Musique du monde : 14%

Enfants : 17%

Généralités : 1%

Cette année, nous avons beaucoup acheté de CD enfants, car nous renouvelons le fonds de cassettes.

- Vaguement : le fonds étant bien constitué, il s’agit de maintenir l’équilibre des collections en intégrant les priorités dégagées chaque année. Ce ne sont pas tellement les quotas qui m’importent que la cohérence intellectuelle des différentes collections (par exemple : est-ce que le fonds jazz couvre toute l’histoire du genre ? Est-il ouvert sur la création contemporaine ?) (Médiathèque d’Eaubonne, Bruno David)

6 - Avez-vous rédigé un plan de développement des collections ? Si oui, quelle en est la nature ?

- Non, travail en cours en vue de la création d’une Médiathèque dans les 5 ans à venir (Médiathèque de Vannes, François Moine)

- Non (BDP du Jura, Anne-Marie Anstett)

- Non (Médiathèque de Décines, Rhône, Catherine Lanoë)

- Joker ! (BDP du Gard, Nîmes, Christine Massé)

- Non. Mais des critères de rejet (réponse à une question de Paul Heems sur la liste Discothécaires). Les critères qui font que je rejette un disque lors de mes sélections :
*Les phénomènes de mode (attention je profite au contraire des modes du type musique cubaine pour faire des réassorts dans ce bac, là je parle plutôt de trucs comme la macarena ou - à l’époque - les boys bands) ;

*Les "artistes" fabriqués type star’ac (ça rejoint un peu le point précédent) ;

*Les artistes sur-médiatisés comme Céline Dion dont nous avons quelques albums mais qui n’a pas franchement besoin des bibliothèques et dont les chansons n’ont pas vraiment la diversité pour caractéristique ;

*Le 20ème album d’un groupe dont nous avons déjà les 19 premiers si l’album en question n’apporte rien de nouveau (ça rejoint un peu le point précédent) ;

*Les disques très pointus dans des domaines eux-mêmes spécifiques, par exemple certains disques très expérimentaux en free jazz qui ne sortent pas ;

*La qualité d’enregistrement médiocre en musique classique (bac déjà pas facile à faire vivre ici) ;

*Certains artistes rap dont j’ai constaté que leurs albums étaient systématiquement volés ou gardés indéfiniment sur les cartes : Snoop Dog et Tupac en l’occurrence. ;

*La critique unanime mauvaise.

*Cas anecdotique mais ça peut arriver : packaging très bizarre d’un album qui rend son équipement et son rangement très difficiles !
(Voilà je vous livre ça en vrac en espérant lire d’autres témoignages sur vos pratiques)
(BM de Pont de Claix, Isère, Claire Touchet)

- Non (Médiathèque de Sassenage, Isère, Florence Thronion)

- Oui, un point chaque année pour les développements à effectuer l’année suivante (ex : accent mis sur le reggae pendant 2 ans par le responsable du genre) (Issy-les-Moulineaux, Hauts-de-Seine, Frédéric Lemaire)

- Non (Blagnac, Pierre Rebuffet)

- Pas encore (BM de Hyères, Var, Pierre Triballier)

- En cours d’élaboration. Par contre à travers un premier travail d’évaluation des collections, un certain nombre d’orientation ont été fixées au niveau du réseau. Avec définition d’objectifs d’acquisition et orientations Voir le document déjà mis en ligne sur le site adresse hypertexte (Arsène Ott)

- Oui, il s’agit d’un tableau chiffré (BM de Mâcon, Saône-et-Loire, Alain Henri)

- Rien de formel, mais des idées à concrétiser. Faire le lien entre la demande du public et la mise en avant de certains genres avec la PCDM 4. Je pense à la soul, au reggae. (Médiathèque de La Ricamarie, 42, Anne Leclerc)

- Non (Médiathèque d’Arras, Béatrice Coton)

- Non (Rillieux-la-pape, Rhône, Catherine Bruyère)

- En cours de rédaction. Sur 3 ans avec pour objectif une ouverture avec 6000 titres (Médiathèque de Villepinte, Cyrille Jaouan)

- Non (Prêt aux Collectivités-Bibliobus, Villeurbanne, Catherine André)

- Non (en partie parce que plus personne ne conteste nos choix : confiance de nos élus - face aux questions douteuses de provenances du même tonneau - et budget qui permet d’assez peu écarter). (Caluire, Rhône, Jean-Luc Prothet)

- A long terme, non, sinon c’est la politique annuelle d’acquisition (Médiathèque de Sélestat, 67, Nathalie Muhr, Dominique Auer)

- Non (BDP de Sâone-et-Loire, Sylvie Prothet-Demoux)

- Non, pas vraiment. Par exemple, je sais que cette année je vais faire un effort sur l’achat des CD de textes et documentaires (suppressions définitive des cassettes ! ouf !) ; mais rien de chiffré : j’arrête quand je n’ai plus de sous, c’est tout. En revanche la nouvelle classification me permets de remodeler la présentation des divers genres, et ça fait apparaître des classes assez pauvres (rap qui était en 2 et reggae en 0 ), mais je ne vais pas, pour remplir les bacs, acheter + que d’habitude car ça a un côté aussi artificiel : pour preuve la classe 4 n’existait pas et elle s’est remplie toute seule ! (BDP de Maine-et-Loire, Valérie Orieux)

- Non, comme nous sommes en BDP, nous devons travailler sur le nombre d’exemplaires. Nous essayons de concilier l’effet « produits d’appel » avec la qualité du fonds pour proposer un panel très large qui permette aux petites bibliothèques relais d’être suffisamment attractives et de répondre aux demandes pointues, qui existent aussi dans le milieu rural. Pour cela, nous portons beaucoup d’attention au service de réservations (BDP de l’Ain, Brigitte Barberot)

- Le bilan annuel effectué dans chaque secteur intègre sinon un « plan » du moins les grandes orientations des acquisitions à venir (Médiathèque d’Eaubonne, Bruno David)

7 - Désherbez-vous des documents musicaux ? Avez-vous défini par écrit des critères pour ce désherbage ? Si oui, lesquels ?

- Voici les consignes que nous nous sommes données à la bibliothèque tête de réseau de Strasbourg.
Elle correspondent plus particulièrement à nos besoins, mais il me semble qu’elles peuvent être déclinées ou adaptées d’une bib. à l’autre (à condition de disposer d’un magasin pour permettre le prêt indirect, si ce n’était pas le cas il est certain que les sorties pilons seraient plus importantes). (Arsène Ott, BM Strasbourg, 01/07/2005)

Consignes de désherbage pour les documents sonores

Remarque : étant donné le taux de rotation des CD Centre ville qui se situe entre 7 ou 8 prêts par an, nous incluons dans notre désherbage des documents qui sont sortis plusieurs fois dans l’année qui précède. Nos bacs se seront pas extensibles et il faudra tirer profit du magasin.

1° Le document est en bon état, mais a été peu prêté ces dernières années : (entre 5 et 10 prêt dans l’année qui précède en fonction du genre musical concerné). Consulter les tableaux de prêt par année AFO 423 dans Vubis smart (SIGB de Strasbourg). Sortie magasin

2° Le document est en bon état général, mais nous disposons de versions équivalentes (par ex. dans le cas de « Best of », d’anthologies ou d’interprétations multiples en musique classique), plus actuelles ou d’éditions mieux documentées. Sortie magasin

3° Le document est en bon état général, mais nous disposons d’autres titres plus significatifs ou plus représentatifs, voire mieux documentés (richesse du livret, respect de la présentation originale...) du même musicien. Sortie magasin, ou pilon si le contenu est redondant.

4° Le document est en mauvais état général, ou en partie détérioré (jaquette ou livret ou CD). Sortie pilon, avec remplacement du document lorsqu’il s’agit de références indispensables à la collection.

5° Le document est rayé au point d’être inaudible ou a une jaquette abîmée, mais il est unique ou rare (épuisés, imports, fonds local...). Envoi en rénovation dans un premier temps, puis mis en magasin si l’aspect général du document n’est pas satisfaisant (jaquette abîmée... etc.).

- Non mais les critères sont dans ma tête :

*Autant de pilons que d’acquisitions pour les CD (espace de rangement saturé, pas de réserve possible)

*CD rayés sur la face supérieure du support

*CD qui sautent à l’écoute, et dont l’état du matériel d’accompagnement ne justifie pas une restauration

*Documents à faible intérêt (phénomènes de mode, boys band... achetés par mes prédécesseurs)

*Prise en compte du taux de rotation comme élément de décision

*Conservation partagée au niveau régional pour les périodiques, pilons des titres qui ne rentrent pas dans la conservation dévolue à notre établissement, après vérification que celui en charge des titres dont nous disposons possède une collection complète (Médiathèque de Vannes, François Moine)

- Pas encore(BDP du Jura, Anne-Marie Anstett)

- Nous avons trié les documents catalogués depuis + de 4 ans, pas sortis depuis + de 2 ans. Nous avons fait le tri, "rhabillé" ou "rafraîchi" certains, conservé des doc "de référence" (classique, Ocora) . Enlevé les compils de + de 3 ans (hits 1999, dance machine 99, etc... ). Nous avons donc pilonné environ 250 CD. C’était notre première expérience de désherbage, nous le referons cette année. (Médiathèque de Décines, Rhône, Catherine Lanoë)

- Non (BDP du Gard, Nîmes, Christine Massé)

- Oui, sur des critères non écrits : je pilonne rarement (sauf dégradation physique du document) mais je pratique beaucoup la mise en réserve - souvent provisoire - des CD qui ne sont pas sortis depuis 2 ans pour les musiques classiques et jazz et depuis 1 an pour les autres musiques. Ces disques réintègrent les bacs immédiatement s’ils sont demandés. Je mets à la disposition du public une liste de ces CD en réserve afin de leur donner toutes leurs chances. Eh bien voilà, ils sont écrits maintenant ! (BM de Pont de Claix, Isère, Claire Touchet)

- Non, la place commence effectivement à manquer même avec les pochettes plastiques (Asler), en fait non, nous n’avons aucun budget supplémentaire pour l’achat de bacs supplémentaires ! De la place dans l’espace musique , nous en avons ! (ce qu’apprécie d’ailleurs le public). Je suis assez perplexe, car j’estime que la collection se construit (7500 disques) je suis loin d’être exhaustive (notamment en classique et en jazz, j’hésite effectivement (car petit budget) à acheter différentes versions pourtant cela me semble important... dilemme). Alors le désherbage, pour l’instant se fait de lui-même ( et en rap c’est très rapide, dommage..) usure des collections, j’essaye de racheter les disques essentiels (si la production le permet, car ça aussi c’est un problème). (Médiathèque de Sassenage, Isère, Florence Thronion)

- Oui, Des critères classiques mais non formalisés par écrit. Mise en réserve et "désherbage" de la réserve pour vente annuelle (pour le rock) car saturation de l’espace et bientôt de la réserve. Les critères : Sorties annuelles, représentativité de l’artiste, équilibre du fonds (ex : laisser le best of et descendre les autres si peu de prêt). Le désherbage en 2 temps permet de diminuer les risques de pilonner ou se débarrasser d’un disque intéressant et/ou qui peut ressortir de l’oubli. Un disque de la réserve peut revenir en rayon si nécessaire. Pour le désherbage du rock : l’été je prend des disques de la réserve n’étant pas du tout sortis de l’année, je me mets près de la chaîne et j’écoute desextraits + avis de www.allmusic.com avant d’éventuellement "condamner" un CD ! (Issy-les-Moulineaux, Hauts-de-Seine, Frédéric Lemaire)

- Non (le manque d’espace n’étant pas encore trop criant nous n’avons pas eu recours au désherbage pour l’instant) sauf usure trop marquée ou détérioration. (Blagnac, Pierre Rebuffet)

- Pas encore ...(BM de Hyères, Var, Pierre Triballier)

- Je souhaitais transmettre au groupe quelques idées , mêlées de quelques réflexions plus personnelles, qui s’étaient dégagées d’une journéede formation organisée par l’agence de coopération Languedoc Roussillon à Nîmes en novembre 2003 et animée par M.Parmentier de la médiathèque musicale de Paris. Tout le monde est d’accord sur le constat que devant l’accroissement des collections de disques il faut dégager de la place pour intégrer les nouvelles acquisitions. La première réponse est l’élimination des documents abîmes, usés , illisibles... Mais ce n’est pas suffisant, en outre il s’agit souvent de documents souvent emprunté et qu’il faut donc racheter, enfin ce n’est pas satisfaisant car ne répondant pas à une démarche rationnelle. Il faudrait donc définir des critères d’élimination intellectuels et c’est là que le bât blesse, le fameux IOUPI (Incorrect, Ordinaire, Usé, Périmé, Inadapté) que l’on applique aux collections d’imprimés étant plus difficile à appliquer aux documents sonores. Enfin il ne faut pas oublier que le désherbage fait suite en principe à une évaluation des collections, pratique encore peu courante dans nos établissements , autregrand chantier encoursde poldoc... La disco des Halles pratique la relégation, le document est retiré des collections mais non éliminé physiquement. Il intègre une réserve centrale accessible aux autres bibliothèques du réseau de la ville de Paris qui viennent aussi y injecter leurs CD qui sortent moins et y puiser des CD relégués par les autres bibliothèques en leur donnant ainsi une nouvelle chance. Ce système paraît idéal, mais encore faut-il être en réseau ... D’autres bibliothèques répondent aussi à la nécessité de faire de la place par un système de réserve active où sont déposés les disques moins voire plus du tout empruntés : les critères varient en fonction des mètres linéaires disponibles et des achats dans l’année .Ces disques sont signalés à l’Opac et empruntables sur demande, l’idéal étant que le magasin ne soit pas trop éloigné de la salle de prêt. Cela permet par exemple de racheter une nouvelle version, même si on ena déjà plusieurs, tout en gardant la plus ancienne en réserve qui présente toujours un intérêt même si le son n’est pas terrible et la jaquette un peu défraîchie. Cela dit un jour il faudra bien désherber la réserve... En revanche tout le monde est très prudent dès qu’il s’agit de pilonnage. Le manque de recul face à ce support tout récent, les politiqueséditoriales des majors faisant du disque un produit commercial de plus en plus éphémère, la crise actuelle accentuant encore ce phénomène, la pénurie en matière de discographies font qu’il est urgent d’attendre avant de décider d’éliminer nos CD. Une conservation partagée au moins régionale des documents désherbés serait une réponse des plus adaptées. On peut rêver... (Dominique Fourcade, BM de Béziers)

- Oui, bien que le travail soit en cours. Nous nous basons sur les tableaux fournis dans l’ouvragede B. Callenge. En prenant en compte certains aspects particuliers à la musique : par exemple concernant les interprétations multiples d’une même oeuvre en musique classique, on examine la qualité des ré-éditions des documents édités avant 1954, la qualité du report numérique (à développer), le niveau des informations (nom des musiciens, date des séances d’enregistrement, label, n° de réf. dans le label, texte du livret en français... etc.). (Arsène Ott, BM de Strasbourg)

- Comme tout le monde, nous en sommes au stade des interrogations. Nous y échappons encore car notre collection, quoique âgée, se développe lentement. Nous avons encore un peu de place. Nous possédons actuellement 11000 disques et 1775 livres. Pour ces derniers, le travail est plus avancé, des critères commencent à émerger. Il est trop tôt pour les formaliser. Vous remarquerez que dans les fichiers joints sont portées des durées de vie des documents. Nous nous interrogeons sur leurs pertinences et sur les critères qui les ont définies. (BM de Mâcon, Saône-et-Loire, Alain Henri)

- Non (Médiathèque de La Ricamarie, 42, Anne Leclerc)

- Non (Médiathèque d’Arras, Béatrice Coton)

- Oui mais le désherbage est lié pour le moment aux seules dégradations des documents. Pas de critères définis (Rillieux-la-pape, Rhône, Catherine Bruyère)

- Non, forcément. C’est difficile pour moi de développer des outils sans collection propre (Médiathèque de Villepinte, Cyrille Jaouan)

- Non (Prêt aux Collectivités-Bibliobus, Villeurbanne, Catherine André)

- Oui, une fois n’est pas commune (hélas, voir plus haut),et nous sommes ici très organisé. Selon une procédure rigoureuse (quoique souple, et réversible selon l’actualité, ou des circonstances non identifiées par nous), un CD jamais emprunté sur une période de six mois est retiré des bacs, et placé en "réserve de proximité" ; il reste disponible via l’OPAC, avec la mention en clair "sur demande". En moyenne, cela représente approximativement un ou deux voyage à l’heure dans cette réserve, et parfois des demandes de visite guidée, l’œil gourmand... (Caluire, Rhône, Jean-Luc Prothet)

- Nouveau message de Jean-Luc Prothet (01/07/05) : A la question : "Quelqu’un aurait-il une méthode efficace à me proposer en vu d’un désherbage en discothèque."

Tu as de la place ? Tu recenses tous les disques pas empruntés depuis six mois : c’est facile pour n’importe quel logiciel, puisque nous sommes en juillet ; un disque jamais prêté en 2005 est un disque qui dort depuis au moins six mois. (attention quand même à laisser une chance aux nouveautés mises en bacs depuis seulement quelques jours ;-) ).

Sans état d’âme, tu ranges dans une réserve de proximité tous ces disques, en leur attribuant une mention "sur demande" visible à l’OPAC. Tu comprends pourquoi je commençais ma proposition par "Tu as de la place ?"...

Le système fonctionne à merveille chez nous, puisque ce désherbage doux est réversible : nous allons chercher un disque "sur demande" environ une fois par heure... Bizarre, si l’on songe que personne n’a voulu de ces disques depuis au moins six mois...

Outre le confort gagné en bacs, l’avantage immense du procédé est que le public n’a pas l’impression de voir toujours les mêmes disques à chaque visite, puisque ceux qui restent en bacs sont ceux qui "bougent".

Évidemment, il faut avoir de la place dans une réserve toute proche... Toutefois, je me souviens d’une bibliothèque (laquelle ??) qui plaçait sur des petites étagères ses disques devenus "dormants", désormais rangés comme des livres (dos seul visible). Qu’arriva-t-il ? Les curieux arpentaient ces étagères-là, à la recherche de "trésors" oubliés...

- Oui, pour l’instant, nous désherbons selon l’état des CD et le nombre de prêts (Médiathèque de Sélestat, 67, Nathalie Muhr, Dominique Auer)

- Désherbage pour l’instant du rock et de la chanson française. Rien d’écrit (BDP de Sâone-et-Loire, Sylvie Prothet-Demoux)

- Non, pas vraiment. Je me répète, j’ai supprimé du fonds toutes les K7 audio, suite au changement de classification qui a été très bénéfique. Pour les autres classes, je n’en ai pas les moyens, d’ailleurs je ne manque pas de place, c’est tout dire... (BDP de Maine-et-Loire, Valérie Orieux)

- Les cassettes et livres-cassettes sont systématiquement pilonnées, sauf les classiques dont nous n’avons pas de CD. Les compils style « Hits », « Starclub » et « Tous les tubes » des années 80 et années 90 ne sont conservées qu’en 1 seul exemplaire. (BDP de l’Ain, Brigitte Barberot)

- Oui, je commence. Des problèmes de place, avant tout, imposent de désherber. Pas de critères écrits, mais ça va venir. (Médiathèque d’Eaubonne, Bruno David)

- Question cruciale que le désherbage en discothèque, car un document passe vite de l’actualité à l’archive patrimoniale. Je m’explique :par un exemple simple, il y a eu le phénomène Boyzband qui n’a duré qu’un temps mais la mode passée revoici que des usagers nous réclament ces disques pour divers motifs dont le principal est la soirée à thème (ou la fête d’école)....voyons aussi du coté du 80’s revival : qui aurait parié sur le retour d’Images ? Alors que faire ? laissé en sommeil ces disques en attendant un retour de flamme ? La question est avant tout de savoir si nous avons une vocation de conservation et si oui laquelle ? La contrainte de place est primordiale, si vous avez la place pas de problème mais sinon, je vous invite à faire le ménage selon divers critères dont le principal est le taux de rotation du document, critère à tempérer par le type de document. En effet si un disque qui ne sort plus peut être désherbé ceci n’est plus valable pour le jazz, le classique et la musique traditionnelle (à ne pas confondre pour le coup avec la World music). Il y a un certain nombre de disque de fonds, tous ces disques qui se retrouvent cités dans la majeure partie des discographies, par exemple Sgt Pepper / The Beatles ou bien Alladin Sane / Bowie. Ces disque là ne doivent surtout pas être désherbés, on pourra à la limite les mettre en réserve, mais les retirer du fonds serait une erreur au regard de la vocation principale d’une médiathèque : présenter un échantillon représentatif du paysage culturel. Viendrait-il à l’idée d’un bibliothécaires de désherber les oeuvres de Zola ? (BDP du Nord (59), Paul Heems)

- Dans l’une des médiathèques du réseau de la ville de Nantes, dans laquelle je travaille, nous avons opté pour la solution de "la semi-réserve en accès direct", pour règler le problème de place dans nos bacs. Je m’explique : les CD qui sortent (pour l’instant) moins (à ce propos, qui aurait parié sur les come-back de Dani, Zouzou, Daniel Darc... ?), les grandes collections de certains artistes que nous possédons (Faut-il se séparer de certains titres de Duke Ellington ?) , les intégrales de nos chanteurs français (parfois de 15 à 25 CD par coffret) nous mangent beaucoup de place. Mais nous ne pouvons nous résoudre à nous défaire définitivement de ces disques (joyaux ?), au moment même où nous pouvons enfin proposer à nos adhérents une riche collection de disques (13000 CD). Alors, nous avons décidé de retirer une partie de ces disques de nos "bacs courants" et de les présenter sur la tranche (comme les livres) sur des étagères réalisées par l’atelier municipal (le sur-mesure nous permet d’optimiser le gain de place). Ensuite, il suffit de soigner la signalétique, les renvois dans les "bacs courants", l’affichage à l’OPAC et d’expliquer notre démarche. Nos usagers ne semblent pas désorientés plus que cela. Surtout, tous nos disques restent en accès direct ! Nous y tenions absolument. Avec ce système, nos bacs ne sont pas surchargés et nous pouvons voir s’accroître nos collections sans angoisse. De plus, nous avons encore pas mal de marge, car utilisant jusqu’à présent un système antivol avec sur-boîtiers, nous passons progressivement au système 3M collé sur le support. (Médiathèque Nord, Nantes, Florent Couteau)